3 semaines aux Phillipines

Au début du mois de Juillet, j’ai embarqué direction une toute petite îles perdue dans l’archipel des Philippines : Popototan Island. 

Elle est située au sud-ouest de Manille à environ 400km. Mais comme j’y suis allée en bateau, il m’a tout de même fallu 20h pour arriver depuis la capitale. Le voyage en fera fut fort agréable car tu as le droit à un lit dans un grand dortoir ouvert ainsi que 2 repas. Le bon côté d’avoir tout ouvert c’est qu’il ne fait pas trop chaud et que tu n’es pas malade ou presque. Le ferry s’arrêtait à Coron, de là j’ai pris un tricycle pour le village de Conception où m’attendais  une pirogue pour aller jusqu’à Popototan  … Un vrai périple. 

Une fois sur l’île j’ai été accueillie par John, avec je partage la maison,  et François, le voisin français. Ce sont les seuls habitants de l’île. C’est accès déroutant de vivre dans une belle maison avec un panorama splendide et d’être seule. J’était totalement coupée du monde car je n’avais de l’internet qu’au bout du ponton et encore, quand il faisait beau 🙂 

J’ai partagé mes journées entre jouer avec le bébé chien de John, aller admirer les poissons depuis le bout de la jetée et découvrir l’interieur de l’île, qui est habitée par les singes et  les varans. Bon, au bout de 3 semaines de cohabitation avec ces animaux sauvages je peux confirmer que nous ne sommes pas fait pour s’entendre du tout. 

Pour mon anniversaire, François et moi avons partager un vrai goûter à la française. Avec des crêpes, de la brioche et de la confiture (bon elle était à l’ananas et à la mangue, un vrai délice). Il avait même des bougies, c’était fort sympathique. 

Ici c’est la saison des pluies, alors tous les jours il pleut à un moment ou à un autre. Ce qui est très agréable quand tu est en train de nager car comme ça  je ne couvre pas de coups de soleil. 

Prochaine étape, Bali et un ashram. 

Mon mois de juillet

Ca y est c’est vraiment les vacances. Ce matin j’ai quitté mon appartement de Kuching direction les philippines. Je pars vivre sur une petite île du nom de Popototan durant 2,5 semaines dans une maison entourée par l’eau et le soleil (comme un ermite, la chaleur en plus) . 

Puis le 20 juillet, je pars découvrir la vie dans un ashram à Bali. Avant de retrouver ma famille à KL.

Nota Bene : il n’y aura peut être pas d’article durant 2 semaines car tout dépendra du réseau internet.

La fin du Ramadhan

Ce week-end c’est l’Eid, la fête religieuse qui annonce la fin du ramadhan et du jeûne diurne. Alors nous avons eu les droit à un foisonnement de feux d’artifices la nuit dernière, c’est fort beau. La Malaisie est un pays très majoritairement musulman, c’est même la religion d’état. Alors l’Eid ressemble un peu à notre Noël, toutes les familles se réunissent pour manger ensemble et briser le jeûne.

Durant le Ramadhan, toute le vie est organisée autour de cette question du jeûne. Les écoles ouvrent un peu moins longtemps et tu as moins de cours. Heureusement pour moi, Bornéo est sur l’équateur la nuit tombe à 18h45, donc on ne mangeait pas trop tard. Car oui, qui dit pays musulman dit que tout le monde fait le jeûne au moins le midi, les restaurants et les food court n’ouvrant souvent pas avant 17h.

Par contre le bon côté c’est la vie nocturne. A partir de 17h, on voit fleurir un peu partout des « ramadhan bazaar », ce sont des marchés de street food et de vêtements. 

 

tissage, ou une nouvelle forme de torture

Pour mon dernier exercice en cousr de textiles la prof nous a demandé de réaliser un tableau tissé. 

Le tableau tissé est une forme de tissage à but purement décoratif, représentant ou non quelque chose. Ces tableaux sont la plupart du temps réalisé avec des laines plus fine et délicate que les tapis de sol par exemple. 

Pour nous, la prof avait imposé un thème : mailaisia héritage. J’était en groupe avait Nenna et comme elle vient de Sabah nous avons décidé de partir sur cette idée, de motif traditionnel de Sabah.

Lors de la fabrication, nous nous sommes vite rendue compte que ça allait être très très très long. Et pour cause il m’a fallu près de 60h pour réaliser ma moitiée 

  

une exposition d’art photographique

Dans le cadre de mon cours de fine art photography, nous avons été divisé en groupe de 5 élèves avec pour but créer une oeuvre photographique hors cadre. Alors oui comme de but en blanc , le thème est un peu vague et des plus flou. Mais en fait, c’était très intéressant de réfléchir à notre travail en pensant à sa réelle finalité, c’est-à-dire comment elle sera présentée.

Avec mon groupe, nous avons travaillé sur la traduction du mouvement dans la mise en avant d’un instant figé. Pour cela nous avons traité 3 techniques photographiques différentes : freeze motion, blur motion ( photo sur un temps de pose long donnant des flous et de filées lumineuses) et chronophotographie. 

Une fois toute nos oeuvres prêtes il fallait encore organiser l’exposition qui a lieu dans une des galeries de l’université. Nous y avons consacré 2 jours. Durant lesquels toutes les explications étaient données en malais ou dans un anglais très approximatif, ce qui a donné des situations des plus drôles. 

Avec mon groupe, nous avons simplement eu à affiche nos photographies géantes (elles font 2,5m par 1,5m). 

 

Fine Arts annual dinner

Samedi soir nous avons eu le « fine arts annual dinner ». Ce diner de fin d’année est organisées pour les promos de photographie, céramique / sculpture et peinture.  Nous étions environ 220 élèves ainsi que tous les professeurs.  

Contrairement à nos galas français dans lequel nous avons un buffet et une piste de danse. Les diners des universités malaisiennes sont réellement des diners, avec un plan de table et un vrai repas. De plus nous ne dansons pas car ce n’est pas considéré comme correct.

 

La soirée a commencé aux alentours de 20h par une prière de bénédiction. Ensuite des performances d’élèves se sont succédées tout au long de notre repas. Le diner était composé d’une soupe de maïs, d’une salade, de riz avec des accompagnements au choix et de fruits (pastèques et melons d’eau) en dessert. 

Nous avons passé la soirée à manger, parler, se prendre en photo, à me demander si ils pouvaient prendre des selfies avec moi (65 en une soirée, c’est quand même beaucoup) et enfin à prendre les photos de promos.  

Batik Project 2.0

Dans le cadre de mon cours de textile. Nous avons rendu la semaine dernière notre batik fini ainsi que l’objet que nous avions créé avec le tissu. 

La suite en image.

Singapour 2.0 – Garden by the bay

Dimanche, nous continuons notre visite de Singapour avec la découverte d’un des plus beaux jardin : Garden by the bay. Situé de l’autre côté de la marina, par rapport à l’esplanade, ces jardins du futurs s’étalent sur un peu plus de 101 hectares. Ils ont été inaugurés en 2012. 

L’espace se divise en une multitude de petits jardins dédié à un thème précis. Une partie est payante (les conservatoires) et le reste est proposé en libre accès à tous. Nous avons décidé de passer la journée dans les jardins car on voulait vraiment tout voir et surtout avoir le temps pour ça. 

Nous commençons par aller admirer les supertrees. Cette foret d’arbres de métal est tout simplement impressionnante. Leur sommet est recouvert de panneaux solaires, ce qui alimentent en électricité tout le site.

Nous nous dirigeons ensuite vers le premier conservatoire : la cloud forest. Cette serre présentent une grande diversité d’arbre poussant à différentes altitudes. Et dans le sous-sol nous est présenté un petit documentaire montrant ce que devient la planète terre avec 5 degrés celsius de plus.

Second conservatoire : le flowers dome. Comme on peut s’en douter, celui-ci est consacré vivant dans les zones tempérées (bassin méditerranéen, Californie, sud de l’Australie). La serre est organisée de manière à pouvoir s’asseoir à tout moment, nous en profitons donc pour dessiner un maximum.

Après 3h de visite intellectuelle, nous nous dirigeons dans le jardin des enfants pour courir dans les jeux d’eau.

Mais toutes les bonnes choses on une fin et nous voilà de retour dans l’avion pour Kuching.