Sarawak Cultural Village

Dimanche dernier nous sommes allées visiter un des lieux les plus visiter de Bornéo : le Sarawak Cultural Village.

Installé à côté de Damaï Beach, au nord de Kuching, le Sarawak Cultural Village présente les différentes ethnies vivants sur le territoire de Sarawak. Le lieu est très bien fait, c’est un fait un patchwork d’habitations traditionnelles.

La visite commence par l’explication de la loi mise en place par les Rajah anglais aux 19° siècle sur Sarawak. En fait, à la prise de fonction de James Brooke, ce dernier à promis que Sarawak permettrais à tous groupe ethnique de vivre selon ses propres règles tant que celles-ci n’étaient pas répréhensibles par les lois fondamentales.

Durant la visite nous découvrons les plus grandes ethnies : lles Orang Ulu, les Melaunau ou encore les Iban. Chaque groupe présente ses codes et ses arts spécifiques. Par exemple les Iban sont spécialisé dans le tissage en perles et les Orang Ulu dans les tressages de fibres naturelles. 

Petite anecdote; chez les Melaunau, nous avons pu essayer leur danse des bambous… très instructif.

au détour d’une rue – India Street

Dans le cadre de notre cours de « figure drawing », nous sommes aller nous balader dans India Street. C’est une rue commerçante couverte dans le centre de Kuching. Cette rue regorge de magasin de tissus et de vêtements traditionnels malais et indien.

C’est très agréable car il y a beaucoup de passant et donc de nombreuses personnes à dessiner. 

Tribus et Héritages culturels

L’état de Sarawak a été rattaché à la Malaisie dans les années 60, sous une seule condition de protéger les modes de vie des tribus locales.

Le résultat 50 ans plus tard est le profond attachement à leur héritage, bien plus qu’en europe. Ici, il est normal de parler le dialecte de son ethnie en plus du malais. Et les élèves avec qui je suis à l’école sont fier de leur appartenance, souvent quand on leur demande d’où ils viennent ils ne répondent pas de Malaisie mais « je suis Iban » où « je viens de telle zone précise ». C’est très intéressant de voir la multitude de costumes qu’ils portent, chaque tribu a ses tissus, ses motifs et ses techniques. Cela va du tissage de feuilles au Batik en passant par la broderie de perles.

Dans le cadre du cours de design textile, nous devons faire un Batik (c’est une peinture sur tissu) sur le thème de l’héritage. Dans mon groupe nous sommes toutes d’origines différentes : il y a une personne d’origine chinoise, une du nord de la Malaisie et une de Sabah. C’est très étonnant de confronter nos différences.

Les photos arrivent bientôt. 

Mercredi des cendres

Pour le début du carême,je me suis ajouté au groupe de l’aumônerie chrétienne de l’université. 
18h, nous nous sommes tous retrouvé à la station de bus pour monter dans les mini vans réservés pour l’occasion. Il faut comprendre que sur Bornéo, le moindre déplacement s’apparente à une mini épopée, celle-là n’échappe pas à la règle… Il nous faut 1h10 pour rejoindre la cathédrale saint joseph de Kuching, ouf on est à l’heure pour le début de la messe. 

Nous pensions réussir à avoir de la place car il y avait 5 messes d’organisées ce jour-là…C’était un doux rêve. En effet, à peine arrivés sur le parvis de la cathédrale, nous apercevons les gens agglutinés tout autour car il n’y a plus de place assise à l’intérieur. Nous finissons par trouver une place debout à une extrémité du transept. 

La messe commence, elle est en anglais, mais le prêtre est malais et son accent rend l’écoute des lectures assez amusantes.Et les chants en gospel c’est top, tu as juste la sensation d’être à un concert. La communauté catholique de Sarawak est jeune et du coup l’ambiance est très joyeuse. 

21h30 le mini van revient nous chercher pour nous déposer devant nos kolej respectifs… au bout de 45 min.

Vues 1

L’internet ne fonctionnant pas bien, je reprend vraiment le temps de découvrir le dessin et le croquis, ça me permet de voir ma vie de tous les jours selon un autre angle.